Étiquette : Micropolitique

  • À l’échelle et à la mesure d’un agencement

    Un art ou une sociologie ne saurait se revendiquer exclusivement de lui-même pour faire valoir sa fonction critique et faire entendre une voix discordante. Une pratique ne se suffit pas à elle-même pour marquer sa différence. Nous doutons fort qu’une sociologie ou un art puisse aujourd’hui être identifié en ces termes, sur un mode aussi…

  • Micropolitique des usages

    Un usage peut-il devenir acteur à part entière de nos lieux de vie et d’activité, au même titre que peuvent l’être des bâtiments ou des aménagements ? [1] Nous employons à dessein le terme d’usage et non d’usager. Les analystes sont trop souvent tentés de rabattre l’usage sur la seule subjectivité de l’usager et d’en faire,…

  • Un contre-pouvoir constituant

    Comment lutter lorsque la ligne de front se démultiplie ? Elle ne se dissout pas mais se durcit et se renforce en se disséminant. Les conditions de l’antagonisme sont profondément transformées. Chaque question politique émerge en n’importe quel lieu, et de nulle part en particulier. Toni Negri et Michael Hardt [1] ont souligné à quel…

  • Occupations temporaires

    Ce texte trouve son amorce dans une intervention présentée lors du colloque Nouveaux territoires de l’art, organisé en février 2002 à la friche La Belle de Mai (Marseille) [1]. De nombreux collectifs d’artistes occupent des friches (terrains délaissés ou usines à l’abandon) et les transforment en lieux de création et d’expérimentation. Ces actes d’occupation font…

  • Micropolitiques des groupes

    David Vercauteren, écrit en collaboration avec Thierry Müller et Olivier Crabbé, Micropolitiques des groupes (Pour une écologie des pratiques collectives), HB éditions, 2007. Le livre a été réédité en 2018 aux éditions Amsterdam. Souvent, les groupes militants ou les collectifs de travail développent un savoir ambitieux quant à l’objet de leur intervention ou la nature…

  • Micrologie(s)

    Toute expérience possède simultanément une portée micrologique et une portée macrologique. Elle se déplace constamment d’un plan « macro » à un plan « micro ». Ce mouvement de bascule (d’un plan à l’autre) provoque une mise à distance à l’intérieur même de la situation. Micro et macro, loin de s’exclure ou de s’opposer terme à terme, s’interpellent réciproquement,…