Retour sur l’expérience du « journal de recherche »

À l’occasion d’une correspondance par mail, Sébastien Joffres m’a interpellé sur mon usage du journal de recherche, en particulier sur mon choix de le rendre public. Cet échange avec Sébastien m’a obligé à expliciter ma position, mais aussi mes hésitations et mes doutes. Le texte qui suit reprend donc les éléments de réponse et de réflexion que nous avons partagés. J’ai proposé à Sébastien de publiciser cet extrait de notre correspondance. Il pourrait donc légitimement me retourner, à nouveau compte, la même question : qu’est-ce qui justifie de rendre publique une correspondance privée ? Je le fais évidemment avec son accord, et je le fais car son contenu informe un positionnement de recherche et peut donc rencontrer l’intérêt d’autres professionnels et/ou chercheurs, praticiens ou non du journal de recherche.

« Pascal. Je suis en train de lire ton dernier livre et j’aimerais te faire partager quelques réactions à chaud pour avoir ton retour dessus. Tout d’abord, j’ai été interpellé par la question du journal de recherche. Publiciser l’aspect intime et vécu de la recherche est quelque chose que j’ai en tête depuis pas mal de temps. Dans la semaine, j’ai commencé à écrire mes préjugés sur mon sujet de recherche afin de pouvoir les « neutraliser » et qu’ils me servent aussi de point de départ d’exploration pour voir si ils sont justifiables. J’explore donc ça, mais aussi les jugements qui y sont attachés, les émotions, etc… Dès le départ, je me suis posé la question de rendre public ce travail-là. Pourquoi ne pas le faire sur un blog ? Mais qu’est-ce que c’est engageant ! On ne dévoile pas seulement le processus de construction de la recherche, on y s’y dévoile aussi énormément ! Pourquoi pas l’inclure dans la thèse ? Mais alors quel intérêt y trouverait le jury (c’est fou, le jury est déjà présent dans mon travail d’écriture) ? C’est donc un heureux hasard que de tomber, peu après cette réflexion, sur ton chapitre sur la recherche open-source. Je suis partagé. De prime abord, j’adhère totalement à l’idée, je pense par idéal d’honnêteté. La recherche c’est aussi tout ce cheminement, toute cette histoire, toute cette activité avec ses pistes abandonnées, ses frustrations, ses luttes contre nos propres représentations, le découragement. Bref, c’est une histoire humaine qui joue pleinement dans le résultat final ! C’est peut-être ma conviction épistémologique la plus forte. Mais en même temps, mettre autant en avant ce travail personnel (je ne parle pas seulement du travail sur nos représentations) n’est-ce pas présenter la recherche comme un processus très psychologique ? En même temps, le tout passe bien par un psychisme. Peut-être est-ce que je vois trop la chose comme un travail d’explicitation des doutes personnels (suis-je capable, ai-je raison de croire ça, …), des représentations personnelles, des relations affectives qui se mêlent ? Et en ce qui concerne l’explicitation des représentations de départ, est-ce que cela ne ressemble pas à « voilà, j’ai sondé mon âme, elle est pure de tout préjugés » ? Disons donc que j’adhère, mais que j’ai peur que ça paraisse bizarre ! ».

Une méthode portée à sa limite

Sébastien, tu m’adresses deux interpellations qui touchent « juste » [dans son message, Sébastien me sollicitait aussi sur la question du « commun »]… qui portent justement à l’endroit où mon travail est en tension, justement à l’endroit où j’aime me rendre pour sentir ces tensions. J’aime éprouver une théorie / une méthode, l’éprouver au point (jusqu’au point) où elle me laisse sans voix, déconcerté, parfois décontenancé. Ensuite, il ne me reste plus qu’à travailler avec cette question, avec cette théorie ou cette méthode… en tension, encore plus malcommode à utiliser, mais certainement intellectuellement plus féconde, et, je dois le reconnaître, plus jouissive. Si je devais livrer une certaine intimité de ma pratique de sociologue, elle serait certainement de cet ordre : la recherche de cette jouissance d’une théorie ou d’une méthode portée à sa limite, éprouvée, poussée dans ses retranchements…

Si je reviens sur ton interpellation.

Ma pratique du journal de recherche inclut l’ensemble des perturbations et préoccupations que tu évoques. Je ne vais pas essayer de les lever car je les ai recherchées. J’ai engagé ma pratique de sociologue sur cette voie pour, justement, les éprouver, parce que je les pense fondamentales, fondamentales à appréhender et à discuter. Et, pour pouvoir les appréhender et les discuter, il faut les faire advenir et les « découvrir ». Il faut tenir un journal de recherche pour pouvoir en discuter la pertinence. Il faut, au jour le jour, se confronter à la question de la publicisation de l’intime, pour, justement, éprouver cette question et tenter de l’élaborer… Le chemin ne fait évidemment que commencer pour moi.

Je ferai court sur un premier plan car tu as parfaitement conscientisé la question épistémologique de l’élucidation / explicitation de ses implications (en particulier dans ses liens avec l’objet de la recherche). Cet effort est indispensable et le journal de recherche est un bel outil pour y parvenir. Le journal contribue à construire la recherche, à la rendre plus saillante et pertinente, mais il contribue peut-être prioritairement à construire le sociologue. Combien de piètres recherches dues au fait que le sociologue ne s’est pas libéré a minima des idéologies-du-moment et des idées convenues.

Dans mon travail, il n’y a jamais d’absolu. Et cette élucidation / explicitation n’est pas un absolu. C’est une démarche, c’est une attention, c’est une vigilance. Il n’y a pas de toute puissance méthodologique ou théorique. Le sociologue ne sera jamais transparent à lui-même… et heureusement !

Une technique de soi

Je considère que la pratique sociologique implique – comme le défend Foucault pour d’autres moments de l’existence – une technique de soi, à savoir des façons de se prendre soi-même comme objet d’une élaboration complexe. On se forme certes à la sociologie, mais on se construit aussi comme sociologue, et on le fait grâce à des arts de « faire soi » le plus souvent implicites et sommaires, alors qu’il est possible de s’y employer d’une manière plus explicite, mieux pensée et, au final, mois grossière, plus élégante. Au fur et à mesure de mes recherches, j’espère me « grandir » en tant que sociologue et, de la sorte, aussi, faire grandir en moi quelque chose qui mérite de l’être (une attention aux autres, une sensibilité aux réalités, une capacité à rencontrer…). L’écriture du journal y contribue.

Dès lors que ce journal s’écrit, qu’en faire ? Est-ce que la façon dont le sociologue advient à soi dans le moment spécifique d’une recherche mérite d’être partagée, ou non ? Je n’ai pas à répondre à la question. L’important est que la question soit ouverte et que chaque sociologue diariste se la pose, la formule et la reformule, apporte un éclairage et une justification à son choix.

En publiant Fabrique de sociologie (éd. Fulenn, 2011. Le livre est constitué de mon journal d’activité), j’ai eu envie d’éprouver cette question. Je l’ai fait. J’ai atteint ce point où je suis perturbé (au sens d’être contraint à penser et à cheminer hors des sentiers banalisés). Et c’est cette perturbation qui m’intéresse car elle possède une grande portée heuristique. S’en suivent des bribes de réponse et quelques balbutiements explicatifs.

L’expérience réalisée, je passe à autre chose. Là, c’est mon côté impatient. Je ne publierai sans doute pas d’autres journaux de recherche d’ici longtemps.

Cet été, je me suis livré à un autre exercice, à une autre « épreuve », à savoir investir la problématique de Vincent de Gaulejac et de Jean-Philippe Bouilloud [1] : « Comment devient-on sociologue ? », « Quels liens entre histoire de vie et choix théorique ». J’ai maintenant sous la main une cinquantaine de pages qui restitue le lien fort, de plus en plus fort au fur et à mesure que je me suis prêté à l’exercice, entre ma trajectoire militante et ma trajectoire intellectuelle (ma trajectoire de sociologue). Je n’ai pas encore décidé si je les donnais à lire. Pour m’en amuser, je considère que ce texte constitue désormais le « off » de mon HDR (le « in » étant représenté par le mémoire de HDR qui, lui, reprend une trajectoire de recherche, sans pour autant s’intéresser à la trajectoire du sociologue. HDR : Habilitation à Diriger des Recherches). L’exercice d’auto-socioanalyse (pour le dire avec les mots de Bourdieu) ou de biographisation d’une trajectoire de chercheur est assez différent de celui du journal, même si, au final, il conduit à la même interrogation : que faire avec la vie du chercheur, nécessairement présente dans la vie de la recherche ? En constitue-t-elle le texte caché ? La part d’ombre ? La part honteuse, en regard de l’idéal d’une recherche neutre et distanciée ? Un-e sociologue se cache toujours derrière une sociologie. Que faire avec cet invité surprise, qui s’invite toujours par surprise (un présupposé qui insiste, des idéaux d’autant plus bruyants qu’ils sont relégués en périphérie du travail…) ? Peut-être faut-il inviter explicitement le vécu-du-sociologue à rejoindre la grande tablée de la recherche et à se joindre aux autres convives (concepts, résultats, objectivité, raison, méthodes…). Mais il faut certainement réfléchir sur les termes et les conditions de cette invitation.

Un sismographe

Christine Delory Momberger (in Les histoires de vie – De l’invention de soi au projet de formation, p. 111-112) formule de belle façon la différence entre ces deux formes d’engagement du rapport à soi que sont le journal (de recherche) et l’autobiographie (du chercheur) : « Là où l’autobiographe se fait le géographe d’un continent dont il déploie largement les lignes de force, le diariste est le sismographe d’un monde immergé dont il ne déchiffre qu’avec peine les manifestations de surface ».

Quand je tiens un journal de recherche, je restitue sans pudeur particulière l’intimité de mon activité mais une intimité qui reste toujours celle concernée par l’exercice de mon activité, à savoir l’ouverture de mon petit laboratoire personnel (ce que j’y fais et comment je le vis). Mon journal de recherche a toujours porté sur ma vie-au-travail, qui engage évidemment des questions très personnelles mais toujours rapportées au travail. D’autres collègues ont une pratique bien différente et intègrent une part de vie bien plus large que la vie-dans-l’activité ; je pense à mon collègue Rémi Hess ; j’ai en tête aussi les journaux qu’Edgar Morin vient de publier. Par exemple, je n’ai jamais restitué mes rêves dans un journal de recherche, alors qu’on peut légitimement penser qu’ils nous disent beaucoup sur l’état d’esprit du chercheur, en particulier dans son rapport impliqué et troublé avec son terrain d’enquête.

Lors de mon travail avec Nicolas Combes, Romain Louvel et Paloma Fernández Sobrino, dans le cadre des Correspondances citoyennes en Europe, j’ai tenu un journal chaque jour, sur un mode très intensif. Lors des résidences, je n’avais ni le temps ni la disponibilité pour mettre de la distance. Aussitôt écrites, aussitôt corrigées, les pages du journal étaient mises en ligne. Nicolas les relisait immédiatement ; il m’indiquait quelques fautes ou erreurs factuelles (rarement) et le texte du journal était établi définitivement. L’intensité de l’exercice (sans l’effet de jouissance de cette écriture hyper soutenue, je n’aurais pas tenu le coup) me protégeait des sentiments de gêne ou d’inhibition. D’une certaine façon, je n’avais pas le temps. Il n’y avait pas de transition ou de médiation possibles ; aussitôt écrit, le texte partait sur le blog. Et je courrais derrière mon écriture car la journée de travail et d’observation m’attendait, une journée très occupée pour alimenter les pages de journal du soir. Comme je te l’écrivais en introduction de mon message, j’avais envie d’éprouver (intensément) l’exercice, de sentir ce qu’il pouvait « rendre », de ressentir ce que je pouvais « rendre » dans l’exercice. Je l’ai fait ; le blog et le livre l’attestent (Carnets de correspondances / Cuaderno de correspondencias, Fulenn, 2011). Mais je n’ai pas complètement élucidé comment j’étais parvenu à tenir cette « épreuve ». Peu importe. Cela prouve simplement à nouveau que la jouissance d’une pratique permet de la porter loin, bien loin ! Mais nous le savons tous !

Publier ou pas

À la relecture de ce journal, je ne ressens aucune gêne, pour aucun passage, car à aucun moment – tout au moins à mes yeux car le rapport à l’intime est extrêmement singulier – je n’ai franchi cette limite de la vie-impliquée-par-le-travail. Je te donne un exemple qu’habituellement, logiquement, je garde pour moi. Lorsque j’étais en résidence à Cluj-Napoca, j’ai vécu un moment de détresse professionnelle très forte. Ma recherche n’amorçait plus. Je tournais à vide. Je restitue longuement ce trou noir dans le journal de recherche. Par contre, je n’ai pas rendu compte d’un moment de réelle fragilité personnelle provoquée par cette difficulté rencontrée dans mon activité. La détresse professionnelle a été telle que j’ai marché pendant près d’une heure dans Cluj les larmes aux yeux. Il s’agit là de quelque chose qui m’appartient personnellement et qui ne dit rien de ma pratique, de mon activité. Je l’ai donc tu. Ce qui méritait d’être écrit, l’a été, à savoir que j’étais professionnellement complètement dans la panade. Ce fait informe ma sociologie et il figure donc légitimement dans le journal. Cette difficulté avait une double origine : l’étrangeté de la situation de travail à Cluj (à la différence de Tarragona où, de fait, existait une relative proximité. Le temps de la résidence à Cluj était bien trop court pour que je puisse me familiariser avec cette étrangeté et l’amadouer peu à peu) et la systématicité de l’usage de l’anglais qui a établi, pour moi, une véritable barrière (à la différence, là aussi, de Tarragona où nous baignions dans un plurilinguisme : espagnol, catalan, anglais, roumain, français – plurilinguisme qui rendait tout le monde très attentif à la compréhension de l’autre).

Néanmoins, faut-il donner à lire son journal de recherche ? Faut-il le publier comme je l’ai fait ? L’intérêt pour nous, en tant que sociologues, c’est que la question soit posée et que le « métier » puisse s’en emparer. Nous sommes très peu nombreux à le faire, à l’avoir fait. J’ai pleinement conscience, en décidant de publier mon journal, d’avoir transgressé une frontière symbolique, implicite. La place et la fonction du journal sont acceptées et reconnues dans l’atelier du sociologue, et uniquement dans l’atelier, comme outil de recueil d’observations (pour la majorité des collègues) et comme moyen d’élucidation de son implication (pour une minorité).

Ce que je viens de traiter relève d’un premier plan : la contribution du journal à la production d’une recherche (y compris grâce à l’analyse des implications du chercheur).

Il existe un deuxième plan, qui n’est pas à négliger : la contribution du journal à la connaissance de notre métier et de nos pratiques (y compris à la connaissance de comment se « fabrique » un sociologue). C’est une des raisons de publication de certains grands journaux de chercheur. Grâce à cette publication, il est possible d’accéder à une connaissance du métier, qui resterait sinon inatteignable. Si Leiris n’avait pas publié son journal d’Afrique, que saurions-nous des expéditions ethnographiques qui se sont déroulées dans les années 20 et les années 30 ? C’est ce que le métier a eu dû mal à pardonner à Leiris ; par la publication de son journal, il rendait possible une sociologie de l’expédition ethnographique, une sociologie de la recherche, une sociologie de l’ethnologie. Leiris est autrement plus audacieux, et sûrement plus conséquent que je ne l’ai été ! Il a fait tomber très vite, dans son journal, cette limite que, pour ma part, j’ai maintenue – cette limite entre intimité de vie au travail et intimité de la vie tout court. Bien sûr que les rêves dont il rend compte font sens pour comprendre son rapport à l’Afrique et les sentiments qui en découlent. Bien sûr que l’écho de sa sexualité nous dit quelque chose de la découverte et de la rencontre avec l’étrangeté des corps.

Dans le chapitre « la sociologie open source » que tu me fais l’amitié de discuter, j’engage la question du journal dans un contexte spécifique, celui d’une recherche-intervention, celui d’une recherche développée en présence et en contribution d’autres protagonistes. L’hypothèse méthodologique que j’avance est que la publicisation du journal met à découvert les processus de travail ; et je pense que cette mise à découvert (toute relative. Là non plus, je ne revendique aucun absolu) est féconde et stimulante. Elle est productive pour la démarche collégiale de recherche. Elle facilite les coopérations. Car je ne vois pas comment je peux coopérer ou collaborer avec quelqu’un si je n’accède pas, a minima, à son processus d’activité. La publicisation lève, pour partie, le couvercle de la boîte noire (l’atelier du sociologue) et contribue à faire exister une part de commun (au sens où chacun y accède, même dans des termes très différents), à l’élargir, à l’amorcer plus en amont. Il est bien triste, souvent, de voir des interactions se nouer seulement au moment de la restitution de la recherche. Si le sociologue fait l’effort de rendre compte / rendre lisible son processus de travail, alors les interactions peuvent s’amorcer bien plus tôt et de manière autrement plus satisfaisante.

Expliciter les processus

Pour moi, l’exigence de coopération appelle une explicitation des processus d’activité. Et la sociologie d’intervention ne peut pas se dédouaner de cette nécessité. La publicisation du journal (l’open source) est une réponse méthodologique possible… sans doute parmi d’autres.

Enfin, je réponds à la dernière de tes interpellations. Est-ce que l’explicitation des implications et la publicisation des processus nous font risquer une forme de psychologisation. L’écueil existe. Mais il me semble parfaitement possible de l’éviter, en restant attentif à objectiver le vécu par la restitution de faits, la description de situations, le recueil de signes (significatifs et signifiants)….

Comme je viens de te l’écrire, cette expérience de la publication du journal de recherche réalisée, je m’en éloigne un peu aujourd’hui, au sens où je l’engage de manière moins systématique, tout en la considérant toujours comme primordiale. J’en conserve, en tout cas, un questionnement majeur, que je suis loin d’avoir véritablement cerné et exploré. Quelle place pour le processus ? Est-ce que le processus « fait » sociologie, au même titre que l’aboutissement et la conclusion de la recherche ? Est-ce qu’une recherche a besoin d’être rapportée systématiquement à son processus de fabrication ?

Intuitivement, je réponds oui. Mais mon argumentation est insuffisamment élaborée.

Par contre, ce dont je suis assez sûr c’est qu’accéder au processus de fabrication est absolument essentiel pour se former à l’exercice du métier, en formation initiale et en formation continue. Encore aujourd’hui, j’apprends beaucoup (je me forme à mon métier) en lisant les journaux de recherche de mes collègues, mais aussi des étudiants. C’est la raison pour laquelle, au sein des Fabriques de sociologie, je suis très attentif à rendre présents et actifs les processus, soit sous la forme d’un récit d’expérience (un récit de pratique) soit sous la forme d’une chronique (comme vient de le faire Martine Bodineau en mettant en ligne un article qui restitue la genèse de notre séminaire à la Maison des sciences de l’homme de Paris Nord), soit en faisant circuler nos journaux (un participant m’a ouvert son journal de recherche et sa lecture a été très instructive)… soit en tentant, comme je viens de le faire, la biographisation d’une trajectoire singulière de sociologue…

Je te remercie de ta lecture et je me réjouis de notre échange. Je reporte à plus tard une réponse à propos des enjeux théoriques et méthodologiques du « commun ». Pascal

Pascal NICOLAS-LE STRAT, septembre 2013

[1] Itinéraires de sociologues (Histoire de vie et choix théoriques en sciences sociales), coord. par Vincent de Gaulejac, L’Harmattan, 2007 ; Itinéraires de sociologues (suite…) – Histoires de vie et choix théoriques en sciences sociales, coord. par Jean-Philippe Bouilloud, L’Harmattan, 2007 ; Jean-Philippe Bouilloud, Devenir sociologue (Histoires de vie et choix théoriques), érès, 2009.